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Le lendemain après que ma clinique d’HTP m'a informée que je devais rester à la maison et m’isoler (en raison de la COVID-19), je me suis réveillée avec un sentiment familier dans les tripes que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. J’ai rapidement reconnu qu’il s’agissait de la crainte pour mon bien-être.


En tant que personne atteinte d’HTP, vous avez sans doute dû faire face à de nombreuses difficultés dans votre parcours avec cette maladie, mais aucune qui soit comparable à celle auquel nous sommes confrontés en tant que communauté à l’heure actuelle. En cette période déroutante, il peut être extrêmement difficile de trouver la stabilité. Comme beaucoup d'entre nous, j'essaie de trouver des moyens de m'ancrer et de faire bon usage de mon temps de confinement. La pratique de la méditation de pleine conscience est extrêmement utile puisqu’elle me procure cette capacité d'ancrage.
 

Qu'est-ce que la pleine conscience?

Jon Kabat-Zin, qui a découvert la réduction du stress basée sur la pleine conscience, la définit comme « le fait de prêter attention aux choses d'une manière particulière : intentionnellement, dans le moment présent et sans porter de jugement ». Il existe littéralement des milliers de livres et d'articles sur la pleine conscience qui montrent qu'elle contribue à notre bien-être physique et mental. La pleine conscience a été associée à une réduction du stress et de l'anxiété, à un renforcement du système immunitaire, à une meilleure qualité de vie, à plus de compassion et d'empathie pour soi-même et pour les autres, et à une réactivité émotionnelle réduite. En gros, elle nous aide à être résilients lorsque les temps sont durs et à accueillir la beauté du moment présent lors des meilleurs jours. Il existe de nombreuses façons de pratiquer la pleine conscience, allant du yoga au tai-chi, mais l'une des plus courantes est la méditation.

Si vous n’en avez jamais fait, sachez que la méditation de base est une pratique simple, mais exigeante. La bonne nouvelle, c'est qu'elle amène à faire preuve de beaucoup d’indulgence. Voici un exercice que vous pouvez essayer.
 

Première étape :

Choisissez quelque chose sur lequel vous concentrer. Souvent, les gens se concentrent sur leur respiration parce qu'elle nous accompagne partout, ce qui veut dire que nous pouvons méditer n'importe où.
 

Deuxième étape :

Réglez une minuterie. Si vous n'avez jamais médité, commencez par 1 à 3 minutes, pour ensuite augmenter graduellement jusqu'à atteindre 10 minutes. La bonne nouvelle, c'est que les études sur le cerveau montrent qu’il suffit de méditer 10 minutes par jour pour commencer à modifier les circuits cérébraux et à ressentir des bienfaits.
 

Troisième étape :

Fermez les yeux ou baissez le regard pour vous aider à mieux vous concentrer.
 

Quatrième étape :

Sentez votre corps respirer. Vous n'avez pas besoin de modifier ou de juger la façon dont le corps respire, ni de tenter de vous y adapter. Vous devez juste sentir votre respiration.
 

Conseils et astuces :

J'ai dit que la méditation est un exercice simple, mais je n'ai pas dit que c'était facile! Notre esprit est naturellement agité. Votre attention s'écartera BEAUCOUP de votre respiration. Vous remarquerez soudain que vous êtes en train de penser à quelque chose, de ressentir une émotion, de dresser une liste de choses à faire ou de déterminer ce que vous mangerez pour souper. Pas de souci! Ne vous jugez pas; ramenez plutôt votre attention sur votre respiration. Vous aurez sans cesse à ramener votre attention au même endroit, même dans la plus courte des séances de méditation.

Par ailleurs, vous n’êtes pas obligé de vous concentrer sur votre respiration. Étant atteinte d'une maladie pulmonaire, devenir aussi consciente de ma respiration peut parfois me rendre anxieuse. Vous pouvez donc vous concentrer plutôt sur une partie de votre corps. Pour moi, ce sont les épaules, mais j'aurais tout aussi bien pu choisir les mains ou les lobes d'oreille. Soyez attentif aux sensations dans cette partie de votre corps.

Trouvez une façon d'être à votre aise. Même si on voit souvent des images de personnes assises en Indien sur le sol, ce n'est certainement pas une position obligatoire. Vous pouvez être assis, couché ou même en train de marcher, selon ce qui convient à votre corps.

Explorez les ressources en ligne. Il existe une tonne d’exercices de méditation et d’enseignants. Je vous encourage à les explorer et à les essayer jusqu'à ce que vous en trouviez quelques-uns qui vous plaisent.
 

Bonne méditation, les amis!


À propos de l'autrice Sam Bowker:

Depuis son diagnostic en 2015, Sam Bowker n’a pas laissé l’HTP l’empêcher d’atteindre ses objectifs de demeurer active. Elle a même complété une marche de 10 km dans le cadre du demi-marathon d’Oak Bay dans sa ville natale de Victoria (Colombie-Britannique) en 2017. Depuis, Sam a continué à se développer en tant que yogi passionné. 

Sam Bowker

Sam Bowker, Personne atteinte

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