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La peur peut nous consommer, gruger nos journées, faire paraître la plus petite des tâches impossible, et nous faire frémir en nous demandant qui va nous sauver de la tourmente que nous traversons.
 
La peur se fonde sur la peur.  
 
La peur dit :
« Tu ne peux pas ! Rien que tu ne feras ne supprimera ta souffrance. Tu n’auras pas ton ancienne vie ni ton ancienne identité. »
 
La peur nous pousse à céder, à abandonner, et à nous rendre à la maladie afin qu’elle règne sur notre corps.
 
La peur aime être en charge, elle aime dominer, et fait aussi des ravages dans nos relations.

Elle nous dit : « ils ne se soucient pas vraiment de toi, » ou « tu es un fardeau pour ceux qui t’entourent ». 
 
La peur crée une distance avec ceux qui se soucient vraiment de vous.
 
La peur veut aussi vous convaincre que vous ne pouvez pas effectuer de changements positifs dans votre lutte contre l’hypertension pulmonaire et vous fait sentir que vos efforts sont sans importance.
 
La vérité est que la peur est un tyran, elle vous intimide en essayant de prendre votre pouvoir et de rendre votre journée insupportable à certains moments.
 
Voici ce que nous pouvons dire en retour à la peur :
  • Comment oses-tu me bousculer!
  • Je fais tout mon possible pour soulager les symptômes de la maladie.
  • Je vais exercer mon pouvoir autant que je veux.
  • Je sais que je suis résilient(e) : je peux être fort(e) face à la lutte, et je peux me concentrer sur les petits accomplissements quand je me sens impuissant(e).

Nous pouvons également envisager les réponses possibles / réactions suivantes contre la peur :
 
Lorsque je lutte pour respirer, je vais prendre une pause et me rappeler que je peux mieux organiser ma journée pour atténuer mes symptômes.
 
Les jours que je peux, je vais essayer de faire un peu d’exercice ou de la respiration consciente pour m’aider à me sentir plus calme et me protéger contre les manifestations de la peur.
 
Quand je sens la peur s’accumuler dans mon corps, je vais lui écrire une lettre et lui dire toutes les façons dont elle essaie de me manipuler. Ainsi, je vais faire savoir à ma peur que je comprends ses astuces et ses voies détournées et me rappeler que je suis en charge.
 
Je peux aussi écrire une liste d’affirmations positives et des attributs que je crois posséder en moi-même. Quand la peur essaiera de contrôler ma journée, je pourrai ainsi vider sa puissance en me rappelant mes points forts et ma capacité d’adaptation au changement.  
 
Je sais au fond de moi que si je reconnais et accepte la peur, j’ai déjà commencé à minimiser son impact sur ma journée et sur ma lutte contre l’hypertension pulmonaire.