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La patience peut être un bon ami quand nous luttons contre l’hypertension pulmonaire. La patience nous dit :

  • Tu fais de ton mieux aujourd’hui étant donné les symptômes de l’HTP contre lesquels tu luttes.
  • Trouve ton rythme. Je sais que tu es frustré(e) par tes limites mais il est important de ne pas te pousser trop fort.
  • Ça peut prendre un certain temps avant que tu ne ressentes les effets avantageux de ton nouveau médicament, programme alimentaire ou programme d’exercice.
  • Rappelle-toi, prendre soin de soi chaque jour est important ; prends ton temps.
  • Si tu es essoufflé(e) ou est extrêmement fatigué(e), sois patient(e) ; dans quelques temps les symptômes diminueront un peu.
L’impatience, d’autre part, peut en mettre beaucoup de stress sur notre chemin, en disant à haute voix :
  • Tu dois en faire plus pour lutter contre l’hypertension pulmonaire.
  • Tu n’as pas le temps d’aller lentement aujourd’hui.
  • Tu dois continuer à accomplir quelque chose tous les jours ; tu ne peux abandonner ta lutte contre ta maladie. Que tu te sentes fatigué(e) ou à bout de souffle n’a pas d’importance.
  • Tes efforts devraient donner de meilleurs résultats.
  • Tu dois faire plus d’efforts.
Le barrage de négativité de l’impatience peut déclencher des émotions fortes. Ses paroles  dures peuvent nous faire éprouver de la culpabilité et de la honte, du désespoir, de l’impuissance, de la tristesse, de l’angoisse, du stress et du dégout envers soi-même pour n’en nommer que quelques-uns.

Alors la prochaine fois que l’impatience essaiera de vous intimider, écrivez-lui une lettre dîtes-lui qu’elle peut vraiment être un bourreau impitoyable. Vous savez que vous faites de votre mieux. Vous faites face à un fardeau massif de symptômes physiques et émotionnels intenses et, certains jours, le plus que vous puissiez faire est de mettre un pied devant l’autre. Honorez vos efforts et embrasez la patience ; elle est après toute un guide profond et une amie sur la route de la survivance.