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La compassion envers soi-même et les autres est l’une des compétences les plus utiles à développer et à entretenir notre vie durant. C’est est la plus grande menace au jugement. Le jugement est entouré par des vents cruels et il semble de se glisser dans les plus petites crevasses de nos esprits. Le jugement a toujours beaucoup à dire à propos de notre lutte contre l’hypertension pulmonaire. Par exemple :
  • Tu ne seras jamais en mesure d’y faire face.
  • Tu ne pourras pas……..
  • Tu es un(e) perdant(e) ; tu ne comprends jamais.
  • Tu ne luttes pas assez fort ; si c’était le cas, tu n’aurais pas tant de symptômes.
  • Tu ne devrais pas avoir de sentiments négatifs.
  • Tu es faible si tu pleures.

Le jugement a aussi beaucoup à dire sur les autres dans nos vies :
  • Ils ne se soucient pas vraiment de toi ; s’ils étaient inquiets, ils feraient plus pour toi.
  • Ils ne comprennent pas ce dont tu passes à travers et ne comprendront jamais.
  • Ils en ont assez de tes plaintes constantes.
  • Ils pensent que tu simules tes symptômes. 
  • Tout le monde sait que tu utilises l’hypertension pulmonaire pour avoir plus d’attention.
  •  Ils devraient te soutenir plus sans ta lutte.  
La liste de jugements est sans fin. Les idées mesquines du jugement se font sentir quand nous sommes tristes et vulnérables ; de cette façon, elles peuvent avoir le plus d’impact.

Le moyen le plus puissant pour neutraliser le jugement est de développer notre sentiment de compassion. Notre soi compatissant a l’intention de rendre hommage à nos efforts et les efforts des autres autour de nous. Il sait que chaque être humain fait face à sa propre lutte et que nous sommes tous dignes de compassion. Notre soi compatissant nous rappelle :
  • Je fais de mon mieux.
  • Je suis un être résilient et je vais apprendre au fil du temps à m’adapter à mes conditions de vie difficiles.
  • Il est acceptable que je ressente une gamme de sentiments complexes, parfois tous les jours. Lutter contre l’hypertension pulmonaire représente une charge émotionnelle et physique immense. Certains jours, le deuil, la perte, l’angoisse, la dépression, la solitude et la peur sont insupportables. Il est logique que certains jours je me sente enterré(e) par la maladie et tout ce sur quoi je peux me concentrer est comment je vais passer à travers la journée.
  • Les personnes qui me sont chères tentent également de faire face à la maladie. Ils connaissent également la perte et le chagrin et leur vie passe aussi à travers des changements énormes.
  • Je peux me faire du bien en prenant soin de moi-même et  avec ces actions qui me renforcent.
  • Je suis fort(e), et je me débrouille bien compte tenu de ma situation.
  • S’il y a un aspect malsain de ma vie sur lequel j’ai du contrôle, je peux y apporter les changements nécessaires quand j’en serai capable.
  • Je peux laisser les autres savoir ce qui me serait utile en termes de soutien et également leur faire part de mes sentiments tout au long du chemin.      
Quand nous sommes compatissants envers nous-mêmes et les autres, notre cœur s’élargit. Nous développons notre capacité à semer la bonté, nous comprenons tous les êtres humains un peu plus. Aussi, en nous honorant nous-même, nous sommes naturellement plus enclin(e) à honorer les autres. La compassion est un médicament qui est capable de pénétrer dans les profondeurs de notre esprit et offrir une immense guérison.