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Oui, chez certaines personnes, l’HTP peut être causée par des caillots sanguins dans les poumons (ou « embolie pulmonaire »). Jusqu’à 4 % des personnes atteintes peuvent développer l’HTP au cours des deux années suivant une embolie pulmonaire.
 
L’HTP due à une embolie pulmonaire est appelée « hypertension pulmonaire thromboembolique chronique » (HPTEC).

  • Le risque d’HTP après une embolie pulmonaire est peu élevé; chez la plupart des personnes touchées par une embolie pulmonaire, le corps parvient à détruire le caillot, ne laissant aucune trace d’HTP.
  • Toutefois, un petit nombre de personnes atteintes (jusqu’à 4 %) développeront l’HTP au cours des deux années suivant l’embolie pulmonaire; le risque est plus élevé chez les personnes ayant connu plusieurs épisodes d’embolie pulmonaire.
  • Les personnes atteintes d’embolie pulmonaire qui développent l’HTP ont un risque accru de mortalité.

Chez plusieurs autres personnes atteintes d’HTP, des caillots sanguins dans les poumons ne sont pas la cause de l’HTP. Toutefois, même chez ces personnes, l’HTP endommage les cellules des couches les plus profondes des artères pulmonaires (aussi appelées « cellules endothéliales »). Les dommages aux cellules endothéliales peuvent entraîner la formation de caillots sanguins (aussi appelée « thrombose ») dans les artères pulmonaires.

  • Cette thrombose rétrécit les artères pulmonaires.
  • Elle peut augmenter la pression sanguine dans les artères pulmonaires (pression artérielle pulmonaire).
  • Elle peut aggraver l’HTP au fil du temps.


Tous les personnes diagnostiquées d’HTP devraient faire l’objet d’une évaluation afin de déceler la présence de caillots sanguins dans les poumons, et ce pour plusieurs raisons :

  • L’embolie pulmonaire est une cause fréquente d’HTP.
  • Le traitement au moyen de médicaments pour fluidifier le sang (aussi appelés « anticoagulants ») peut réduire considérablement le risque d’embolie pulmonaire récurrente.